• Communiqué de Presse de Dissensus TV (Pierre Carles)
• Article : Pas vu à la télé : Un vent révolutionnaire va souffler sur la météo audiovisuelle de la rentrée. Pour la première fois en France, une télé libre, associative et d'accès public, Alea TV, s'installe sur le câble et le satellite. Un contre-pouvoir télévisuel est née.
  4 Lire l'article des Inrockuptibles Par Jean-Marie Durand.

• Pas Vu Pas Pris un film de Pierre Carles. Production: Annie Gonzalez, Geneviève Houssay, Phil Marboeuf. Avec, dans leur propre rôle: Bernard Benyamin, Patrick de Carolis, Jacques Chancel, Philippe Dana, Alain Duhamel, Guillaume Durand, Alain de Greef, Anne Sinclair, Charles Villeneuve, François-Henri de Virieu, Karl Zéro...
  Au départ, il y a une séquence piratée somme toute anodine, la discussion très amicale entre le responsable d'une grande chaîne de télévision privée et un homme politique. Pierre Carles - sorte de Buster Keaton du petit écran, journaliste aussi déterminé que lunaire en apparence - s'en empare et fait le tour des présentateurs-vedettes et des responsables de l'information des chaînes de télévision en leur demandant s'ils accepteraient de la diffuser. Et là, soudainement, les choses prennent des proportions énormes. Car chacun se retrouve bien embarassé. D'être dévoilé ? De devoir juger un confrère ? Ou tout simplement de devoir subir les méthodes qu'il fait d'ordinaire subir aux autres ? Ce qui est certain, c'est que les masques tombent et que les journalistes apparaissent soudain dans toute la satisfaction du pouvoir qu'ils exercent et qu'ils veulent conserver. Conçue comme une comédie pleine de surprises et de rebondissements, peuplée de personnages hauts en couleurs, "Pas Vu Pas Pris" est une plongée assez jubilatoire dans un univers qu'il nous semblait bien connaître et dont on découvre ici le vrai visage.

• Le Temps des Bouffons : Film de Pierre Falardeau (Canada, 1993. Premier prix du meilleur court métrage, Sudbury 1994, Premier prix du meilleur court métrage, Bilboa, Pays Basque, 1995 Prix de Recherche, Festival de Clermond-Ferrand, France, 1995)
  "Au Ghana, les pauvres mangent du chien. Ici, c'est les chiens qui mangent du pauvre. Et ils prennent leur air surpris quand on en met un dans une valise de char." Ce court métrage dresse un portrait de l'establishment colonial canadien anglais fêtant le bicentenaire du Beaver Club de Montréal ... Au menu, filet de Bourgeois servi à la sauce Falardeau ... A voir absolument, âmes sensibles s'abstenir ...

4 Pour en savoir plus
Depuis 1971, tantôt en solo, tantôt en duo, Pierre Falardeau construit une œuvre vidéographique et cinématographique singulière dans le paysage des arts médiatiques québécois. Rêveur vindicatif, il est de ceux qui dénoncent nos aliénations et le pouvoir de l'immobilisme. Il gueule, il critique, il produit des films populaires et d'autres qui le sont moins. La devise du site officiel de Pierre Falardeau : "N'est-ce pas dans le rêve cependant que naissent la plupart des projets qui en valent la peine ?" Sans hésiter une seconde, l'équipe de Zalea -avec toutes celles et ceux qui soutiennent notre démarche- répondons d'une même voix : OUI !

• Le soulèvement de la vie : Film de Maurice Clavel (1970)
  (texte de présentation à venir)