08h30 : Désentubage Cathodique : Fatou la Malienne Produit et programmé par France 2, ce feuilleton a été très mal vécu par la communauté malienne qui a demandé sa déprogrammation. Zalea TV a invité M. Diadie Soumaré, président du Haut Conseil des Maliens à l'Extérieur, pour expliquer cette réaction en direct à l'antenne.

10h00 : Train d'Enfer Emission musicale et culturelle hebdomadaire proposée par l'association La Métisse, organisatrice de concerts (Festival Plein Sud au New Morning, en ce moment), productrice de captation de concerts et de clips, organisatrice du Festival du Clip. L'équipe de La Métisse, conduite par Jean-Michel Sooprayen, sera là pour présenter son formidable travail.

11h00 : Libre accès à Greenpeace : Les poubelles du Nucléaire Film proposé par Greenpeace France (2000) « Depuis l'après guerre, la France a choisi de développer son industrie nucléaire sans aucune consultation de sa population. Cette orientation coûteuse et dangereuse lui vaut le triste privilège de posséder à La Hague le plus grand centre de retraitement de combustibles nucléaires au monde et d'être l'une des principales sources de pollution radioactive en Europe. Les transports de plutonium en direction ou en provenance de l'usine Cogéma de la Hague font également courir d'énormes risques aux populations et à l'environnement. Ce film souligne l'hypocrisie qui entoure encore l'industrie nucléaire et, quoiqu'elle prétende, son manque de transparence ».
Le site du Groupe COGEMA (retraitement/recyclage de déchets nucléaires).

12h00 : La Caravane présente : Pas d'accord un documentaire de Sylvain Grolleau. Le jumelage entre Olonne-sur-Mer et Gourcy, au Burkina Faso, existe depuis dix ans. En dix ans, de nombreux échanges ont eu lieu et de vraies amitiés se sont créées entre les habitants des deux communes. "Pas d'Accord" nous conte une des petites histoires qui font le présent du jumelage : Armand le vigneron reçoit ses amis burkinabé dans sa cave pour leur faire goûter le vin nouveau ... brève de comptoir.

12h30 : Cinoche Vidéo (Maria Koleva Films) présente : John, le dernier ouvrier sur terre
de Maria Koleva Avec : Patrice Sportich, John Caroll, Evelyne Benardeau. Jusqu'où peut se révolter l'âme d'un garçon ? Patrick-John, ce grand menteur drôle, fabrique des armes. Les autres autour ont pris déjà en main leur avenir. Ils ont réussi à acquérir le don de quitter la Terre par un rayon mental, en se concentrant. Une infirmière sexuelle et un tueur irlandais lui rendent visite. Dans la violence naît, une chose rare, l'amitié ... Pendant sa solitude, John parle avec Anita, sa femme partie aussi, et surtout avec la musique ... C'est la musique d'un grand compositeur bulgare d'il y a soixante-dix ans. À la base de sa musique, on trouve ce qu'on nomme aujourd'hui "le mystère des voix bulgares". Le film évolue dans les terrils et les usines-fantômes du Nord.
4 Les livres et les films de Maria Koleva sont disponibles à la libraire L'Harmattan, 21bis, rue des Ecoles, Paris 5e, ou contacter Cinoche Vidéo au 01 47 00 61 31.

14h00 : Life is on Earth (La Vie, c'est sur la Terre)" un documentaire de Pascaline Simar (2000) La réalisatrice sera présente lors de cette première diffusion, précédée d'un entretien avec Agathe Dreyfus. Pour présenter son film au festival du cinéma du réel, la réalisatrice écrit : "Raconté à la première personne, le film est le récit de la traversée que j'ai effectuée à bord d'un super-tanker de trois cent mille tonnes, du Havre jusqu'au Golfe pendant un mois sans escale, en compagnie d'Anne-Françoise Brillot, une amie photographe. Il décrit la vie et le travail dans cet espace clos, les relations entre les hommes de nationalités et de positions hiérarchiques différentes, et notre intégration progressive au sein de ce groupe de 11 Français et 21 Bulgares. Leur coexistence, Français et Bulgares, est difficile et par ailleurs les marins parlent peu. J'ai tenté de comprendre ce qui les opposait et ce qui pouvait les rapprocher. Pendant quatre semaines, nous avons vécu 24h sur 24h dans les mêmes conditions qu'eux. J'ai filmé à partir de ce que vivais, ressentais, analysais. J'ai eu beaucoup d'amour pour eux, beaucoup d'émotion pour leur humanité dans toute sa complexité. Leur histoire est une petite histoire parmi toutes celles qui racontent la division internationale du travail." Pascaline Simar