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Dissolution du CSA !



Article paru dans CQFD N° 27 http://www.cequilfautdetruire.org

Les relations incestueuses entre médias et politique prolifèrent. On fait maintenant tapiner les enfants pour se faire une place au soleil. Ainsi Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France, est parrain d’un des enfants Juppé ; de même que Martin Bouygues (TF1) est parrain d’enfants Sarkozy. Autre tendance lourde : la putasserie éditoriale. Patrick de Carolis doit son poste de PDG chiraquien de France Télévision à un bouquin où il lèche le cul de Bernadette Chirac (beurk). Quelle mère-maquerelle a sanctifié ces sordides alliances ? Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), composé de 9 individus nommés par tiers par les présidents de la République, de l’Assemblée Nationale et du Sénat, tous UMP. Voyons qui sont ces gens supérieurement sages pour comprendre ce qui les motive et les anime.

Dominique Baudis : fils à papa de Pierre Baudis, Maire de droite de Toulouse de 71 à 83, il se fait pistonner à la télé pour s’amuser avant d’hériter du trône municipal, qu’il occupera pendant 18 ans, écrivant ainsi une nouvelle page du clientèlisme et du népotisme républicains. Cumulard hors pair, il sera élu de droite à tous les postes locaux, nationaux et européens imaginables. Il était président du Comité Éditorial du Figaro quand il a été nommé président du CSA par Chirac. Occupant ce poste, il publie un roman chez Grasset, filiale du groupe Lagardère, l’un des plus gros propriétaires de chaînes de télé grâce au... CSA. Cela s’appelle « prise illégale d’intérêt », et c’est passible de deux ans d’emprisonnement (article L.432-13 du Code Pénal).

Sylvie Genevoix : fille à papa de Maurice Genevoix, ex-secrétaire perpétuel de l’Académie Française, elle se fait pistonner pour s’amuser chez les éditeurs puis à la radio et à la télé. Elle sera notamment responsable du service culture de Madame Figaro (sic). Écrivain ratée mais grande bourgeoise pingre, elle profitera de son passage au poste de directrice littéraire des éditions Albin Michel pour s’auto-éditer en 2003 un livre vengeur contre le gosse qui lui a volé son sac à main dans la rue : « La prochaine fois, je le tue... ». Ça ne s’invente pas.

Marie-Laure Denis : énarque, elle fait ses classes comme directrice-adjointe du cabinet de Tibéri du temps où il était Maire ripoux de Paris, puis comme directrice adjointe du cabinet de Jean-François Mattéi du temps où il était ministre de la Santé des 15.000 morts de la canicule de 2003. Elle ne connaît rien à l’audiovisuel, mais comme elle a été auditeur au Conseil d’Etat, le CSA lui a confié le groupe de travail Radio.

Michèle Reiser : on lui reproche d’avoir été nommée au CSA par Chirac grâce au documentaire complaisant qu’elle a réalisé en 2002 sur Alain Juppé pour F5, mais c’est un mauvais procès car elle avait déjà réalisé un documentaire complaisant sur Juppé en 1996 pour F3 sans pour autant décrocher la timbale. Elle en a aussi fait un sur Gaudin, maire-parrain de Marseille, sans pour autant être nommé au Conseil Supérieur de la Sardine...

Christian Dutoit : un mercenaire sans foi ni loi de la télé aux ordres, qui est toujours allé au plus offrant, au nom du juste prix. Que cet imbécile de Debré l’ait nommé au CSA, il doit encore en rire ! Il dirigeait Expand, grosse boite de prod (Le Juste Prix, justement) de Canal+. Il y avait remplacé Dominique Ambiel lorsque ce dernier était devenu l’âme damnée de Raffarin à Matignon. Ce monde est petit, tout entier fait de copains et de coquins. On dit que Dutoit roule toujours pour Canal+ au CSA, mais avec ce loustic, allez savoir...

Philippe Levrier : X-Télécom, sous-marin du lobby technico-industriel, tendance la Voix de son Maître. Il est la vivante exception qui confirme cette règle : les premiers de la classe ne sont pas tous des fayots. Après avoir donné les maigres ressources hertziennes réservées à la télé locale en TNT aux gros opérateurs nationaux de téléphonie mobile, il a eu cette phrase historique : « Pour les télés locales, il faudra trouver une autre solution ». Il signe aussi les malversations et les pitoyables mensonges du CSA dans son rejet de la candidature de la télé libre Zalea TV à la TNT nationale. Grâce à lui, les grands groupes ne perdront pas une miette de ce nouveau et juteux gâteau. On le pendrait bien par les couilles, mais hélas...

Francis Beck : énarque, c’est le seul sage encore en poste à avoir été nommé sous la gauche. Il s’occupe, tenez-vous bien, du respect du pluralisme et de la déontologie de l’information à la télévision. Autant dire qu’il n’est pas payé au résultat. On pensait qu’il se suiciderait le jour où la présentatrice des JT du week-end de F2 (payée par la redevance) s’est mariée en grande pompe avec le N°3 du gouvernement (Schoenberg-Borloo, le 21 juillet 2005), mais aux dernières nouvelles, il serait toujours en vie. Il pourrait démissionner au nom de la clause de conscience, mais ça lui ferait perdre des points pour sa retraite, sans doute.

Agnès Vincent : réalisatrice de l’œuvre immortelle « Bernadette Chirac, première dame de France » pour F3, avant d’être nommé au CSA par Chirac. Étrangement, ce détail a été omis dans sa bio sur le site du CSA.

Elisabeth Flüry-Hérard : énarque, elle a l’honneur d’avoir une fiche dans la rubrique « petit bréviaire de la corruption » du site juridique www.nodula.com, pour avoir un peu trop mélangé les genres.

Il est temps de prendre le taureau par les grands chevaux et d’exiger la DISSOLUTION de cette association de malfaisants !

Victor Lehaineux


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